Ausgehend von der Bestimmung der Ethik als Lehre vom sozialen Miteinanderumgehen, unternimmt der Autor es, die aktuelle verkürzte Perspektive der bioethischen Diskussion zurückzubinden an eine übergreifende Perspektive der Conditio humana, die die Einbettung des biologischen Substrats der Menschen in soziale Verhältnisse reflektiert. Denkbilder und Erklärungsmuster der heutigen bioethischen Diskussion – Selbstüberhöhung des Menschen, Allmachtswahn, aber auch deren psychische und soziale Kosten: Regression in präödipale Verhältnisse, Vergessen der Generativität, Narzißmus – sieht Warsitz bereits in Mythen der griechischen Vorzeit vorgedacht. Im zentralen Teil geht der Autor der Frage nach der die Ethik selbst noch fundierenden Schicht der Triebschicksale und Objektbeziehungen nach. Als Leitgedanke dieser Untersuchungen gilt: daß der Mensch nur ist, was er ist, unter Berücksichtigung der Phantasien, die er sich von sich selbst und vom anderen macht.
Folds and fissures. Bioethics as a challenge for an ethics of psychoanalysis
Defining ethics as a theory of social intercourse, the author sets out to rectify the foreshortened perspectives of present bioethical discussion by reestablishing the links with an overarching perspective on the human condition that reflects a due and ample concern with the way in which the biological human substrate is embedded in social relations and conditions. Warsitz indicates how the conceptual imagery and elucidation patterns pervading present-day bioethical discussion (human hubris, delusions of omnipotence and the psychic and social price they exact in terms of regression to pre-oedipal conditions, neglect of generativity, narcissism, etc.) are adumbrated in the myths informing ancient Greek thought. In the central section of the article, the author explores the issues involved in an inquiry into the level of drive-vicissitudes and object relations underlying ethics itself. The guiding notion operative in these investigations is that the humanity of the human animal is not least a factor of the fantasies we entertain about ourselves and others.
Forclusions et clivages. La bioéthique en tant que défi à une éthique de la psychanalyse
En partant de la définition de l’éthique comme science de la conduite des hommes en société, l’auteur cherche à rattacher la perspective restreinte actuelle de la discussion sur la bioéthique à la perspective plus globale de la conditio humana, qui reflète l’intégration du substrat biologique de l’homme dans les conditions sociales. Warsitz soutient que les images intellectuelles et les modèles explicatifs utilisés dans la discussion actuelle sur la bioéthique – la surévaluation de l’homme par lui-même, la folie de la toute-puissance, mais aussi les coûts sociaux qu’elles entraînent, à savoir la régression vers des états préoedipiens, l’oubli de la générativité, le narcissisme – ont déjà été pensés dans les mythes de l’antiquité grecque. Dans la partie centrale, l’auteur traite la question de la couche des destins pulsionnels et des relations d’objet, qui est au fondement même de l’éthique. Selon l’idée conductrice de cette étude, l’homme n’est que ce qu’il est, compte tenu des fantasmes qu’il développe sur lui-même et sur l’autre.
Vor dem Hintergrund von Peter Sloterdijks umstrittener »Elmauer Rede« geht der Autor zunächst Assoziationslinien im Kontext von Heidegger, Beaufret und Lacan nach. In Lacans Analyse des »Spiegelstadiums« macht er das Motiv des »Doppelgängers« sichtbar als Symbol für die konstitutionelle Verfassung des Ichs samt der damit gegebenen Destruktivität. Um deren Erklärung geht es auch René Girard mit seinem Begriff des »mimetischen Wunsches«. Im Licht des gegenwärtigen gentechnologischen Fortschritts erscheint, so Heim, der Doppelgänger als Klon. Der Autor erörtert abschließend die Illusionen und Gefahren derartiger Denkbilder und benennt die Fragwürdigkeit von Heilmitteln, die sich im Konzept der »Anthropotechniken« bündeln.
Cloning the doppelganger. The humanism of psychoanalysis in the »human park«
Against the backdrop of Peter Sloterdijk’s controversial Elmauer Rede (»Elmau Speech«), the author first of all explores lines of association in the ideational context of Heidegger, Beaufret and Lacan. In Lacan’s analysis of the »mirror stage« he identifies the doppelganger motif as a symbol of the constitutional complexion of the ego, including the destructiveness implicit in it. A similar concern informs René Girard’s concept of the »mimetic desire«. In the light of contemporary gene-technological progress, the doppelganger manifests itself in the form of a clone. In conclusion, Heim discusses the illusions and dangers of such conceptual imagery and pinpoints the hazards of the remedies conflated under the heading of »anthropotechnologies«.
Le double cloné. De l’humanisme de la psychanalyse dans le »parc humain«
Sur fond du très controversé »discours d’Elmau«, de Peter Sloterdijk, l’auteur retrace d’abord les lignes d’association dans le contexte de Heidegger, Beaufret et Lacan. Il dégage de l’analyse du »stade du miroir« par Lacan le motif du »double« en tant que symbole de la disposition constitutionnelle du Moi et de la destructivité qu’elle implique, et que René Girard cherche également à expliquer. A la lumière du progrès de la technique génétique, le double apparaît comme le clone. A la fin de son article, l’auteur aborde les illusions et les dangers que recèlent de telles images intellectuelles, ainsi que le caractère problématique des remèdes, rassemblés dans le concept d’ »anthropotechniques«.
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